Être Eastwood
Collection d’abribus au large des rues molles
Rien dedans rien autour, ça s’aligne et ça colle
Ou peut-être au contraire ça se décolle
On s’en fout au final
C’est pareil, inutile. Pouf. Salut. Au revoir.
J’ai toujours aimé le mot abribus
Mais les abribus de Paris
M’ennuient
Abribus de la vie ici
Allez vous faire foutre
C’est vous ou moi
Et j’espère que je ne perdrai pas.
Plan américain, Stetson sale et sableux passé par le sable des siècles, John et Clint n’ont qu’à bien se tenir, poussière sans musique volant dans l’air lent, mix immaculé de force à déployer et d’incertitude épuisée.
Le mot fin s’affiche.
On ne saura pas.
En suédois, The end se dit Slut. Ça fait marrant la première fois. En dernière image du beau film muet de 1926. Je ne sais plus lequel, un truc comme ça.
La charrette fantôme ?
Ou autre.
Je découvre que Sjöström a fait un film, en 1920, Le Monastère de Sendormir.
Comme c’est joli.
Le Monastère de Sendomir (titre original : Klostret i Sendomir) est un film suédois muet réalisé par Victor Sjöström, sorti en 1920.
Faits en bref Titre original, Réalisation ...
Ce film est l'adaptation au cinéma d'une nouvelle (qui prend la forme d'un récit-cadre) de Franz Grillparzer intitulée Das Kloster bei Sendomir (de).
Synopsis
Sur la route de Varsovie, au xviie siècle, deux nobles rencontrent un moine qui leur raconte comment un puissant comte nommé Starschensky régnait sur Sendomir (Sandomierz) avant que sa femme ne le trompe et qu'il décide de construire ce monastère.
Comme quoi, les monastères. Vraiment des histoires à la con.
Si tous les gens trompés faisaient un monastère, le monde serait un vaste désert chrétien.
Nan mais quelle idée à la con, sérieusement. Entrer au couvent, entrer dans les ordres.
Naaaaaaan, je déconne, Marc. Tu fais ce que tu veux, je respecte tes choix de vie.
Bref.
Un chiffre vient encore de bouger sur mon âge. Qu’on m’accorde d’être né dix ou quinze ans plus tard. C’est tout ce que je demande. C’est pourtant pas si compliqué. Bordel.
À-Dieu-vat.
Les chanteuses japonaises des années 80 sont toujours magnifiques.
C’est comme un tiroir où elles seraient cachées. Dès qu’on l’ouvre, y en a une qui sort. Comme des lettres d’amour anciennes, toutes plus belles les unes que les autres et plus tendres.
Et pour mettre un troisième pays, je vous informe tout de suite, sur le Pérou, je n’ai rien à dire.
Bisous, 18 octobre 2024, Jérémie