L'Auteur
Jérémie Grandsenne est écrivain, artiste, cinéaste, musicien, fondateur et directeur de projets, curateur, critique, parolier.
Les gens sont faits pour être heureux, pense-t-il. Lui-même s'y emploie.
C'est un être vivant, qu'on trouve à Tokyo ou à Paris.
Livres
Art
Films
Musique
Instagram : /jeremiegrandsenne
Contact : contact@jeremiegrandsenne.com
Livre à paraître :
Kijū Yoshida La Parole humaine - Entretiens
Carlotta, 2024
Livres parus :
Fleurs et Fleuves, 2019
L'Inexpérience du cœur, 2018
Journées Harmonieuses et Splendides, 2018
La Coexistence, 2016
Les livres sont présentés ici, et plus bas sur cette page.
Précédent blog :
Les Amitiés lointaines, 2010-2015
Sélection de chroniques :
Images en marge, Vogue en ligne, 2011
Chansons :
La Fin des temps, Mansfield TYA
Album Corpo Inferno, 2016
Paroles Jérémie Grandsenne, Musique Julia Lanoe & Carla Pallone
BB, Mansfield TYA
Album Corpo Inferno, 2016
Paroles Jérémie Grandsenne, Musique Julia Lanoe & Carla Pallone
Le Parfum des vautours, Mansfield TYA
Album Monument Ordinaire, 2021
Paroles Jérémie Grandsenne & Julia Lanoe, Musique Julia Lanoe & Carla Pallone
Films : sélection ici
Visibles sur le lien, entre autres :
La Vie matérielle, d'après Marguerite Duras, featuring la Drôme
L'Attente et la promesse, featuring Gustav Malher & Kathleen Ferrier
Le Silence des plaines habitées, d'après Edgard G. Ulmer & Henry King
Près des Horloges, featuring Michel-Richard de Lalande, William Christie, sucre
La Tentation de l'absolu, d'après l'Ecclésiaste
Les Fauvètes furtives, featuring François Couperin & Marcelle Meyer
Celestine, d'après Jean Renoir
D'Été, d'après Susumu Hani
Pour Quelques Souvenirs, featuring Dave, métro de Tokyo, danseurs involontaires
Un Don de plus (teaser), d'après Wolfgang Amadeus Mozart & Joseph Losey
Anata, arigato (extrait), featuring arbres, Tokyo, fleurs, chats, gens
— and more
Principales expositions en centres d’art :
Palais de Tokyo, Paris
Gaîté Lyrique, Paris
Centre National de l’Estampe et de l’Art Imprimé (CNEAI), Chatou
Centre National d’Art Contemporain Villa Arson, Nice
Centre d’Art Contemporain Villa du Parc, Annemasse
Centre d’Art Contemporain Parc Saint-Léger, Pougues-Les-Eaux
Salon de Montrouge
Cité Internationale des Arts, Paris
DOC, Paris
La Générale, Paris
Immanence, Paris
La Friche Belle de Mai, Marseille
Musée des Beaux-Arts, Valenciennes
Der Fluchtpunkt, Leipzig
Mess Hall, Chicago
Principales expositions en galeries :
La Blanchisserie, Boulogne
Galerie Maubert, Paris
12Mail, Paris
Treize, Paris
Arts Factory, Paris
France Fiction, Paris
Un Regard Moderne, Paris
Espace à vendre, Nice
Nog Gallery, Londres
Perif, Pékin
Foires :
FIAC, Paris
Slick, Paris
Salon Light, CNEAI & Point Éphémère, Paris
Artorama, Marseille
Livres parus :
2019, 90 pages
5 euros, ici
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— Vous faites quoi ?
— Je brûle des trucs.
— Lesquels ?
— Des souvenirs.
— Et vous êtes ?
— Tom Cruise.
— Enchanté. Charles de Gaulle.
- -
Le souvenir brûle encore un peu. Charles fait comme un rond-de-jambe au-dessus de son écuelle, un pas de danse, pour accompagner le brûlement, le souvenir qui part en fumée. Puis repose son pied, lève ses bras en l’air en Y, fléchit les jambes, remonte sur la jambe droite tandis que la gauche part en coup de pied sur le côté, approximatif un pas de danse.
— Je danserai pour vous, ajoute-t-il. Pour vos souvenirs.
— Ainsi soit-il. Merci.
2018, 76 pages
Format papier, 5 euros, ici
Amazon Kindle, 0,99 euros, ici
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Résumé de l'histoire :
Amour et enterrements.
Fragilité de la vie.
Famille et violence.
Baisers.
Hommes et femmes.
Désir et désir.
Bonheur sans issue.
Été.
Vivre sa vie.
Dans la balance de notre corps, sous cette peau de nous, dans cette tête, dans ce cœur blessé, meurtri, heureux et sanglant, que retenons-nous de tout cela ? Qui, du malheur ou du bonheur, nous marque du fer le plus vif, nous définit le plus fort, nous laisse le souvenir le plus sûr ?
Fallait-il vivre ?
Fallait-il, vraiment, fallait-il vivre ?
Dans le grand chaudron de notre cœur, où se mêlent sans paroles les amours, les morts, les deuils, les fins, les coups dans la bouche, les arbres d’été, les montagnes, les animaux qui naissent, les lacs, les nuages, et face à eux encore les tortures aux autres pays, les violences qu’un homme jette sur son épouse, sur notre fille, sur notre chère aimée, et la mort dans les familles, et la guerre des malentendus, et le point de jonction de l’amour et de la haine, tout... dans ce grand bouillon crachant et aimant et souffrant de contraires, de miracles, d’accidents, d’heures limpides, de secondes terribles, de tout ce chœur mêlé que retenons-nous, non pas au jour de notre mort, mais au jour de notre vie ?
2018, 158 pages
Format papier, 6 euros, ici
Amazon Kindle, 0,99 euros, ici
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Journées harmonieuses et splendides est à la fois la narration personnelle, d’une part, de comment et pourquoi un certain individu a pu trouver dans un certain type d’objets filmiques matière à guérison et à bonheur dans une époque où la vie était dans une sorte de convalescence, d’autre part un essai sur les objets filmiques en question, à savoir les séries d’animation japonaise, et enfin, dans une seconde partie du livre, la présentation au lecteur d’un peu plus d’une soixantaine de séries dont il a semblé à l’auteur qu’elles se donnaient comme de merveilleuses passeuses de lumière dans l’approche de la vie humaine, des réalités de l’existence, et des histoires que l’on peut, pour les éclairer, raconter à l’aide de dessins qui bougent, de personnages qui s’y incarnent, de voix, de paroles, de temporalités et d’épisodes qui se suivent.
Entouré des débris de tout ce qu’on a perdu, on reçoit comme une mer le courant animé des couleurs et des voix, des histoires, des romans, des musiques, des lumières, des couleurs, des espaces, des lendemains, des fins et des débuts, et de la suite ensuite. Et tout s’imbrique merveilleusement, parce que contrairement à la vie, quelqu’un l’a prévu, qu’au début ça commence, qu’à la fin ça finit, toujours au bon moment, quand tout a pu se résoudre, se comprendre, se dire, se faire, et que la barque des jours suivants peut s’avancer doucement sur le courant des choses, on peut la laisser s’en aller.
2016, 740 pages
15 euros, ici
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La Coexistence est le titre d’un livre, parce qu’il a semblé à son auteur que c’était le titre de la vie humaine.
Le livre, écrit et modelé au long de dix années, se veut la forme globale et transmissible à l’autre, dans le désir un peu fou de lui être bénéfique, de notes sur la vie au sein de la rupture d’amour, et le sens qu’on y lit à la vie telle que l’amour peut nous l’apprendre, ou à l’amour, tel que la vie peut nous l’apprendre, de notes de voyage, de chemins de montagne, de personnes, de cygnes, de sensations et d’éphémères (du Japon, d’Islande, d’Allemagne de l’est, d’étés…), de textes à caractère philosophique et politique autour de la question du sens et de la situation de l’humain comme être, comme chemin, comme monde (en s’appuyant sur Peter Sloterdijk, Martin Heidegger, Nietzsche, Guy Debord…), ou cinématographique, artistique, musical (avec William Turner, Pierre-Auguste Renoir, Yasujirô Ozu, Kijû Yoshida, Jean-Sébastien Bach…), toutes ces formes et d’autres encore apparemment disparates et fragmentaires visant en réalité à se lier toutes ensemble le plus harmonieusement possible en situant l’être et la vie dans un monde, dans un avec l’autre, en affirmant la primauté de l’idée qu’être et vivre — et au-delà, peut-être, être heureux et vivre heureux — se situent toujours au sein d’une relation à quelque chose d’autre et quelqu’un d’autre : dans l’amour ou la perte d’amour, l’autour et la rencontre, la relation sociale et l’exploitation, dans le monde vivant, en soi-même…
Au-delà d’une quête de la vérité comme terrain multiple dont l’infinité d’angles irréguliers et inconciliables se résout peut-être, comme les champs de lave islandais, en une harmonie supérieure, l’enjeu de La Coexistence est le tâtonnement ou la mise à jour d’un chemin, ou de la possibilité d’un chemin, vers son propre désir, et vers sa propre vérité, au sein d’une relation à l’autre, et plus largement à l’altérité, avec pour horizon le bonheur au sein de la vie.
Des ombres côtoient des futurs, et toujours des bus passent, et toujours ils prennent ou posent des filles, tandis que d’autres bus attendent sur le parking, alignés au central de la société de transports, et varie discrètement la couleur des maisons, et la météo, et le temps qu’il fait dans nos cœurs, tandis que nous rentrons de la piscine ou que notre parent vient de mourir.
Ce blog: L'Été
L'été, ce n'est pas vraiment un titre, c'est une saison très belle, très ensoleillée et souvent heureuse, et qui parcourt ces premiers textes comme leur personnage principal.
Je lui donne donc une place comme pour la reconnaître ou pour la remercier, ou pour nous placer sous son patronage, peut-être lui adresser quelques prières païennes : "ne pars pas trop tôt, reviens vite".
Et puis, l'été (ce n'était pas volontaire, mais ça m'a convenu), c'est aussi ce qui a été.
Un autre des personnages, de la vie, et de ces fragments qui s'annoncent.
Bref, de l'été soleil à l'été parti, tout cela n'est certainement qu'une histoire de saisons.
Qui comme les cigognes, passent.
Livres, art, films, musiques
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